Quand faut y aller...
L’Egypte, c’est le Nil. Au milieu d’un désert total se trouve cette étroite langue de verdure fertilisée par l’eau du Nil, quasiment sacrée. Rappelez-vous de vos cours de début de sixième. C’était pour moi comme une évidence de le faire en Stand Up Paddle. Mais ce que je ressens ici au moment de mettre la planche sur l’eau mythique de l’antiquité, c’est …la peur, le trac. Il y a un bon vent de face, du clapot, c’est très très large, j’ai un gros rhume, la peur de l’eau. Pourquoi me suis je lancé dans cette drôle d’idée ?
J’ai pourtant fait le grand canal de Venise, le chenal d’Amsterdam, Dubaï. J’ai déjà manqué d’entrain au moment d’être en slip dehors par zéro degré pour enfiler la combinaison au petit matin d’une glaglarace ou des courses du Nautic à Paris en décembre. Mais là, j’ai peur. Heureusement je ne peux “refuser l’obstacle”. Ce rêve, je vais le faire !
Je commence par Philae près du lac Nasser au début du Nil en Egypte. Puis les ronds dans l’eau de la majestueuse Assouan. Ensuite ce sera le départ pour le vrai périple, sans doute jusque Esna. Ce sera une aventure un peu sportive mais surtout humaine, chez les habitants du bord du Nil. In chah allah !